Bonjour
Je ne connais pas du tout cet enseignement ( le dharma ). ET je veux bien savoir en quoi ça consiste.
Bon, il reste à préciser que si j'ai été désobligeant ce fut en toute ignorance, et avec légèreté.
Il n’était pas dans mon intention de réduire ou caricaturé le texte.
Mon propos visait l'enseignement scolaire, que j'ai la chance unique de côtoyer de tout prés.
Car ce n'est certes pas celui en vigueur au Tibet mais il à tout de même l'objet de former celui qui le pratique, et ce, d'une façon bien particulière.
Corrigez moi si mon propos vous semble suspect :
Le texte auquel nous faisons allusion ici me semble traiter non pas d'un enseignement, mais de l'enseignement en général.
En effet ils est question ici d'une façon d'apprendre, d'une méthode: l'harmonisation entre la théorie et la pratique au sein de l'apprentissage. Et la valorisation d'une approche concrète/sensible? de la connaissance par le biais de l'expérimentation dans le monde réel; en complément du stockage purement intellectuel, infructueux à long terme, mais tout aussi nécessaire :
"Quiconque passe des années à étudier les enseignements, favorisant énormément l'intellect et très peu l'expérience pratique, est comme le cuir durci."Et pour tenter de défendre ma position initiale : je dois malheureusement donner mon opinion...
Le système scolaire auquel j'appartient, me semble tout le contraire de cette philosophie de l'enseignement ( certes très éloignée sur le plan culturelle et géographique ) :
Il se trouve que l'on nous demande de stocker sans relâche au sein de notre intellect, et de mettre à la trappe ( pour ainsi dire ) tout ce qui concerne l'appropriation des connaissances et leurs mises en applications dans le monde réel par le biais de l’expérience pratique.
C'est bien de ce genre d'apprentissage dont ce texte tend à nous prémunir.
"Les enseignements peuvent assouplir la dure peau d'ignorance et de conditionnements mais, lorsqu'ils sont stockés dans l'intellect, qu'ils ne pénètrent pas la personne par la pratique, qu'ils ne sont pas réchauffés par l'expérience directe, alors la personne peut devenir rigide et dure dans sa conception intellectuelle.
Les nouveaux enseignements ne l'assoupliront pas, ne la pénétreront pas et ne la changeront pas.
Nous devons être attentifs à ne pas stocker les enseignements comme de simples connaissances intellectuelles, de peur qu'elles obstruent l'accès à la sagesse. les enseignements ne sont pas des idées à collectionner, mais un chemin à parcourir."D'où mon précédent message, que l'on peut interpréter comme une sorte de complainte du bachelier.
Futur membre potentiel d'une jolie ribambelle de sacoches en cuir durci, ou d'une vénérable troupe d'esprit exiguë. Enfin, rien n'est joué...
Voilà, c'était pour tenter de te répondre plus en détail sur le
pourquoi de ma dernière publication, qui pouvait sembler un peut irréfléchie, ce qui ne t'as pas échapper.
J'espère que c'est une réponse recevable.